L’Union fait la force. Ils le savent. Il ne faut donc jamais permettre que les africains du Niger, ou d’ailleurs en Afrique, s’unissent. La division en Afrique et au Niger, nous a été pratiquée. Enseignée. Inculquée. Institutionnalisée.
Pour les Africains du Niger qui refusent la réflexion en répétant les arguments des médias occidentaux, sachez que la division a été théorisée afin de mieux nous la mettre dans la tête.
Il faut que chaque Africain du Niger connaisse le discours de William LYNCH, ce esclavagiste blanc dont le nom à servi à donner le verbe « Lyncher » pour l’action dans laquelle, il est devenu expert. Il faut que chaque Africain du Niger connaisse, dans la rigueur du détail, le désormais fameux dicton du « Divisé pour mieux régner » du Gouverneur de Madagascar au temps de la colonisation. Voila ce qu’il dit :
« Toute agglomération d’individus, race, peuple, tribu ou famille, représente une somme d’intérêts communs ou opposés. S’il y a des mœurs et des coutumes à respecter, il y a aussi des haines et des rivalités qu’il faut savoir démêler et utiliser à notre profit, en les opposant les unes aux autres, en nous appuyant sur les unes pour mieux vaincre les secondes.»
Enoncé le 2 mai 1898, Ceci est le postulat du « Divisé pour mieux régner » cher au Général Français Joseph Gallieni. Cette théorie, tous les africains l’ont déjà entendu mais peu l’on analysée.
En d’autres termes, il faut utiliser toutes les différences existantes pour exacerber la division : les différences de religion, les différences de région, les différences de couleur de peau, les différences d’ethnie, les différences de partis politiques, les différences économiques, les différences de sexes, les différences d’âges, etc…. diférences entre homme et femme, entre père et enfant, enseignant et enseignés, employeur et employés,..., entre gouvernant et gouvernés, toutes les différences possibles seront utilisées pour diviser.
Comme cela apparait clairement dans le discours de Peter W.Botha, en réalité, l'Afrique, nous subissons une guerre dont nous n'avons pas encore conscience. Telle l'autruche qui s'enfouit la tête dans le sol, notre inconscience volontaire ou involontaire ne nous protègera pas. Nous devons connaitre le passé pour nous connaitre et connaitre l'ennemi.